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GENERALITES SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE.

 

 

Définition.

Juin 2015

 

Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Beaucoup de citoyens réduisent le développement durable à la seule politique environnementale. C’est totalement insuffisant.

 

Vous trouverez ci-joint une fiche recto-verso qui explique de façon très pédagogique ce qu’est réellement le développement durable, que beaucoup s’acharnent à qualifier de "tarte à la crème" pour mieux le déconsidérer dans l’opinion.

 

Cette fiche vous permettra de bien comprendre pourquoi la seule voie possible pour lutter contre la pauvreté  est le développement durable.

 

Parce que la lutte contre la pauvreté passe par des mesures économiques, environnementales et sociétales, nos propositions sont classées dans ces trois volets.

 

C’est ce qui fait aussi l’originalité de ce site.

 

Documents joint à cet article :

Qu'est-ce que le developpement durable

 

 

 

Les dix sept objectifs mondiaux du développement durable.

Août 2015 mis à jour fin septembre

 

Les objectifs de développement durable (ODD) constituent une nouvelle série d'objectifs, cibles et indicateurs universels sur lesquels les États membres de l'ONU devraient fonder leurs programmes et politiques dans les 15 années à venir. Si les pays valident la proposition contenant les 17 ODD lors de l'Assemblée générale des Nations Unies qui se tiendra à New York en septembre 2015, ceux-ci entreront en vigueur au début du mois de janvier 2016 et s'appliqueront à tous les pays, en développement et développés.

 

Nous vous invitons à prendre connaissance de l'article ci-joint, les ODD étant parfaitement résumés dans un schéma provenant des Nations Unies, réalisé avec le soutien de la Fondation Bill et Mélinda Gates.

 

Reste la grande question : Comment atteindre ces objectifs ? Nous pensons que nos propositions concernant l'humanisation de la mondialisation, que vous trouverez sous l'onglet "ECONOMIE" de ce site, au chapitre "mondialisation  Davos" sont plus que jamais d'actualité. Ne passez pas à côté. C'est notre avenir qui est en jeu.  Et si des citoyens comme nous tous ne nous en préoccupons pas, il y a peu de chances que d'autres s'en chargent à notre place ...  A l'ONU,  les objectifs ont été entérinés le 27 septembre 2015, mais, selon ATD   Quart Monde :  les compromis sont timides, même si les avancées restent historiques.(Voir son communiqué de presse ci-dessous).

 

Il faut également y ajouter :

 

  • - le projet de charte des "droits de l'humanité" que le Président de la République a demandé à Madame Corinne LEPAGE de rédiger, en vue de la conférence de décembre 2015 sur le climat (Voir au bas de cette page),

 

  • - ainsi que La Loi du 13 avril 2015 qui impose de compléter le PIB par divers indicateurs à caratère sociétal et environnemental, que nous décrivons sous l'onglet "ECONOMIE" de ce site, chapitre : "Mesurer correctement la richesse".

 

Cette courte liste n'est pas exhaustive, mais elle montre que les prises de conscience se font, que les choses changent.

Les dix sept objectifs du développement durable

Loi du 13 avril 2015 visant à la prise en compte des nouveaux indicateurs de richesse dans la définition des politiques publiques

Communiqué de presse d'ATD Quart Monde septembre 2015

 

 

 

Une déclaration des droits de l'Humanité.

Juillet 2015

 

Le 4 juin 2015, le Président de la République a adressé une lettre de mission à Madame LEPAGE, avocate, ex-ministre de l’Ecologie de Jacques Chirac, pour rédiger une déclaration des droits de  l'humanité. Il avait évoqué ce projet lors de la conférence sur l'environnement de novembre 2044 dans les termes suivants « Après les droits de la personne, nous allons poser les droits de l’Humanité, c’est-à-dire le droit pour tous les habitants de la Terre à vivre dans un monde dont le futur n’est pas compromis par l’irresponsabilité du présent ».

 

Cette déclaration des droits de l'humanité doit être approuvée lors de la Cop 21, c'est à dire lors de la négociation sur le climat qui se tiendra à Paris à la fin de l'année 2015.

 

Le Comité Pauvreté et Politique se félicite à priori de cette initiative, (tout en se réservant d'en analyser le contenu...) mais souligne que les accords bilatéraux de libre échange actuellement en cours de négociation, ainsi que la création des Tribunaux d'arbitrage au profit  des financiers devront respecter strictement cette déclaration. Sinon, cette déclaration n'aura aucun sens, car la politique se révèlera incapable d'assurer la cohérence d'ensemble qui s'impose sur de tels sujets.

 

Il est donc certain que les accords en cours de négociation actuellement par l'Union Européenne devront  être revus, ainsi que les accords déjà existants. Il faut que les victimes du non respect de ces droits humains puissent eux aussi saisir le Tribunal d'arbitrage actuellement réservé aux seuls investisseurs. Les pauvres ont le droit d'être aussi bien protégés que les investisseurs.

 

 

Qu'est ce qu'un agenda 21 ?

Juin 2015

 

Tout a commencé en 1992, lors de la Convention de Rio : plus de 150 chefs d’État signent un programme d’actions pour le 21 ème siècle, qu'ils dénomment :  "Agenda 21". C’est  un ensemble de recommandations concrètes, déclinées du concept de développement durable, qui reposent sur les 3 piliers fondateurs : l’action économique, le développement social et la gestion économe des ressources naturelles.

 

L’Agenda 21 local en découle. C’est un projet de développement durable conçu à l’échelle d’un territoire. Il vise à répondre aux besoins de toute la population, avec le souci de préserver l’environnement, d’assurer l’accès de tous aux services essentiels, de développer des activités économiques soutenables. Impulsé par l’élu, il est élaboré et mis en œuvre en concertation avec les forces vives de la collectivité (collectivités, habitants, associations, entreprises, structures déconcentrés de l’Etat, réseaux de l’éducation et de la recherche…). Il existe de très nombreux agendas 21 dans les régions, les départements, les cantons, les communes et les communautés de communes.

 

L’Agenda 21 est un remarquable progrès de civilisation : il lie définitivement des concepts naguère séparés, et souligne leur interdépendance : l’économie, l’environnement, la pauvreté, la parité homme-femme, la santé, les droits humains, les rapports Nord-Sud… il constitue un parfait cas appliqué d’écoprospective (anticiper les besoins selon des principes responsables, et créer les produits, services ou outils adéquats)…

 

 

Assurer la cohérence entre les niveaux local et mondial. Crucial

juin 2015

 

Si l’on veut avancer dans le développement durable, il faut travailler dans le même sens à tous les niveaux (International, Europe, France, région, département, canton, commune).

 

Toutes les actions doivent s’enrichir, se compléter et s’imbriquer les unes dans les autres, pour obtenir un bon résultat. Les efforts réalisés à la base, sur le terrain, risquent en revanche d’être gâchés, si l’échelon supérieur adopte une politique radicalement différente.

 

En effet, sur le plan juridique, une Loi européenne a une valeur juridique supérieure à une Loi française, y compris la constitution, et un accord international (par exemple un accord de l'Organisation Mondiale du Commerce) a une valeur supérieure aux lois européennes. Aujourd'hui, le peuple français ne peut plus décider d'inscrire dans sa constitution un article contraire à une Loi européenne ou à un accord sur le commerce mondial.

 

Il faut donc commencer par les échelons du haut, car si l'échelon supérieur est par exemple marqué par l'ultra libéralisme, cet ultra libéralisme empêchera la mise en place d'une politique de développement durable au niveau local.

 

D'où la nécessité :

 

1 - d'inscrire le principe du développement durable dans les traités internationaux notamment sur le commerce. Cen'est pas le cas. D'où nos propositions sur la mondialisation que vous trouverez sous l'onglet  "volet économique".

2 - d'inscrire le principe du développement durable dans le traité sur l’Union Européenne.

Cela est fait (article 3 du Traité sur l'Union Européenne ci-joint), mais on a souvent l'impression que la Commission Européenne l'oublie.

 

3 - d'inscrire le principe du développement durable dans la constitution française. C'est fait, mais là encore, la réalité peine à suivre. D'où notre proposition sur la nécessité de "mieux légiférer" que vous trouverez sous l'onglet "volet économique".

 

Voilà pourquoi le thème de la mondialisation est crucial pour les peuples. Malheureusement, tout est fait pour qu'ils ne s'y intéressent pas ou très peu.

 

Documents joints à cet article :

Article 3 du Traité sur l'Union Européenne 

 

 

 

Non au vice premier ministre chargé du développement durable

juin 2015

 

A l'automne 2006, dans la perspective des présidentielles de 2007, l'idée fut émise de créer un poste de Vice-Premier Ministre chargé du développement durable.

 

Nous nous permettons de critiquer ici cette idée, qui, à nos yeux, entretient la confusion sur ce qu’est véritablement le développement durable. 

Voici pourquoi.

Les Objectifs de Développement Durable 2015-2030 :

avancées historiques et timides compromis

Les Objectifs de Développement Durable 2015-2030 :

avancées historiques et timides compromis

Les Objectifs de Développement Durable 2015-2030 :

avancées historiques et timides compA ces propositions, il faut ajouter le "rapport LEPAGE", intitulé : "l'économie du nouveau monde", que vous trouverez sous l'onglet "ENVIRONNEMENT" au chapitre :"transition écologique". Les 100 propositions contenues dans ce rapport sont également essentielles pour l'atteinte des dix huits objectifs du développement durable.

 

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