Plan du volet économie
GENERALITES
MESURER CORRECTEMENT LA RICHESSE
Accès direct vers les onglets :
LE DEVELOPPEMENT DURABLE ET SES TROIS VOLETS INDISSOCIABLES
GENERALITES
VITE, UNE LOI "LAGARDE" POUR LA GRECE
septembre 2015
La loi connue en France sous le nom de « Loi Lagarde » est une loi de juillet 2010, qui concerne le crédit revolving et le surendettement des particuliers et prend rang dans le droit de la protection du consommateur (en la circonstance de services financiers). Dans l'article ci-après, paru dans Le Monde du 4 septembre 2015, nous proposons que la directrice générale du FMI et ses mandants nationaux s’inspirent de cette loi pour trouver une solution au surendettement de la Grèce et que cette politique prenne rang dans l’histoire au titre du droit de la protection du citoyen.
Une Loi Lagarde pour la Grèce
L'ECONOMIE AU SERVICE DE L'HOMME.
Août 2015
Nous nous vous suggérons la lecture du document ci-joint intitulé : l'économie au service de l'humanité, rédigé par plusieurs ONG catholiques.
Que vous soyez catholique, protestant, juif, musulman, bouddhiste ou simplement agnostique, etc, vous ne resterez pas insensible à l’analyse contenue dans ce fascicule.
De fait, ce fascicule recouvre exactement la politique que le Comité Pauvreté et Politique essaye de mener, sachant que le Comité, lui, est totalement non confessionnel depuis son origine.
Notre fil rouge, qui figure sur tous nos documents : « Pour une politique juste et équitable, mise délibérément au service de l’Homme, à commencer par le plus démuni ».
Bonne lecture !
NE PAS CONFONDRE LIBERALISME ET DEMOCRATIE
Août 2015
La démocratie (l’un des plus beaux mots de la langue française) rime mécaniquement avec la liberté. Liberté de penser, de parler, d’agir, de créer, d’entreprendre, de circuler etc ...
En revanche, le mot : libéralisme, proche de liberté, est trompeur, car il ne rime pas mécaniquement avec la démocratie, tant s'en faut.
Le libéralisme (surtout l’ultra libéralisme ou le néo libéralisme, comme on veut) n’a nul besoin de démocratie pour fonctionner.
Il vit très bien dans les dictatures. Total ne s’est jamais plaint de la dictature birmane, par exemple.
C’est ce qui explique par exemple, que dans la négociation sur l’accord transatlantique de libre échange (TTIP ou TAFTA), les américains refusent de ratifier six des huit conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail, qui sont pourtant le « minimum minimorum » nécessaire dans une démocratie, ou encore, pour utiliser une formule choquante : le « bol de riz » social.
Il s’agit des conventions suivantes :
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n° 29 (travail forcé, 1930),
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87 (liberté syndicale et protection du droit syndical, 1948),
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98 (droit d’organisation et de négociation collective, 1949),
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100 (égalité de rémunération, 1951),
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111 (discrimination (emploi et profession), 1958)
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et 138 (âge minimum, 1973).
Ils s’attribuent ainsi un avantage compétitif indû. Peut-être veulent-ils que leurs entreprises puissent continuer à faire travailler dans des conditions inhumaines des condamnés à mort chinois, de façon à pouvoir mettre en marché des produit à prix compétitifs …
Le refus de ratification de la convention N° 29 (qui date de 1930 !) est tout simplement inacceptable. Problème : l’Union Européenne s’en fiche complètement, et ne veut surtout pas ferrailler sur ce point pour ne pas vexer nos amis américains.
QUELQUES REFLEXIONS SUR LE MARCHE
Juillet 2015
Les plus libéraux ont une confiance excessive dans les vertus du marché, lui faisant dire ce qu'il ne peut pas dire.
Nous pensons utile de vous livrer ici quelques témoignages pour justifier l'affirmation suivant laquelle on fait dire au marché ce qu'il ne peut pas dire, et alimenter votre réflexion. Le témoignage de Georges Soros doit être lu mot à mot, et ligne à ligne avec la plus grande attention. Il est terrifiant.
Le marché : ce qu'il peut dire et ne pas dire.
QUEL CAPITALISME VOULONS NOUS ?
Juillet 2015
S'interroger sur le développement durable, implique une réflexion soigneuse et claire sur son volet économique. D'où les questions : « quel capitalisme voulons-nous et pour quelle mondialisation ? », « Où voulons-nous aller ? », « quelles sont les fins que nous poursuivons ?»
Nous tentons de répondre à ces questions notamment (mais pas exclusivement) dans le document ci-joint :
Quel capitalisme voulons-nous ?
A PROPOS DES EXCES DANS LA PENSEE ET L'ACTION ECONOMIQUE DES PLUS LIBERAUX
Juillet 2015
La philosophie de ce site internet consiste à toujours considérer les discours politiques et économiques en les replaçant dans la cohérence globale du développement durable. C'est ainsi que l'on s'aperçoit que certains discours sont totalement indigents, sans vision et sans perspective ».
Prenons le cas du chômage et de l’emploi. Les américains et les anglais ont réinventé le contrat de travail « zéro heures ». Il en existe 2,4 millions au Royaume Uni, ce qui améliore sensiblement les statistiques du chômage et par conséquent la réussite affichée du pays.
Dans ce type de contrat, l’employeur n'a aucune obligation de fournir ne serait-ce qu'une seule de travail au salarié dans le mois. Celui-ci doit attendre chez lui que son employeur le siffle. Il doit alors accourir le plus vite possible sur son lieu de travail. Dans les pays les plus riches du monde, cela pose question. Il est en effet impossible de tomber plus bas. On ne peut pas s’engager sur moins de zéro heure.
L’employeur britannique qui ne s'ibtéresse qu'à la compétitivité et au profit à court terme, sans considèrer les choses dans leur ensemble, ne se rend pas compte qu’il est intellectuellement d’une malhonnêteté absolue, ou d’un cynisme qui le rend infréquentable. Voici pourquoi.
Imaginons qu’il dispose d’un appartement à Londres et qu’il reçoive trois candidats locataires :
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Un fonctionnaire,
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Un salarié avec un statut bien ficelé par contrat ou convention collective
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Un employé en contrat zéro heure.
Lequel choisira t-il ?
Même exemple pour celui qui demande un prêt à son banquier, pour s’acheter par exemple un véhicule (mobylette) afin d’être mobile pour se rendre à son travail. Que lui répondre le banquier, s’il présente un contrat zéro heure ?
Comment s’étonner alors qu’un individu fragile et influençable, qui voit son avenir ainsi bouché et la misère s’accrocher durablement à lui, ne se laisse tenter par une aventure dans laquelle on va lui promettre qu’il sera utile et reconnu ?
Pas de doute, il faut cesser de cloisonner et saucissonner l'économie, le sociétal et l'environnement. Cela nous mène à notre perte, car en réalité tout est lié, directement ou indirectement.
Voici par exemple ce qu'écivait Franck Riboud, dans Le Monde en 2009 :
« ... Jusqu’ici, il était admis entreprise cotée n’avait pour seule finalité que de générer une valeur maximale et toujours croissante pour ses actionnaires ». Cette conception étroite du rôle de l’entreprise nous a conduits dans l’impasse car la recherche de la maximisation du profit n’est mécaniquement pas durable.
A force de se laisser griser par des taux de rendement de 10, puis 15, puis 20, et pourquoi pas 25 %, on oublie simplement qu’il y a une limite physique au-delà de laquelle le château de cartes s’écroule. Cette limite, nous venons brutalement de l’atteindre ».
Il 'y a rien à ajouter.